Malgré une croissance molle pour le compte de son exercice 2021 (clôture au 31 décembre), HPE est redevenu bénéficiaire. Sur 12 mois, les profits nets de l'entreprise se sont établis à 3,42 Md$, contre une perte de 322 M$ en 2020. Ce retour dans le vert est impressionnant, mais il découle principalement du paiement par Oracle de 2,35 Md$ de dommages-intérêts à HPE dans l'affaire Itanium. De fait, son résultat d'exploitation est beaucoup plus parlant quant à la capacité de l'entreprise à dégager du profit sur son activité. Il s'élève à 1,13 Md$, dont 659 M$ de baisse de coûts, après avoir été dans le rouge de 329 M$ l'an dernier.

Ces résultat ont été dégagés sur la base d'un chiffre d'affaires annuel en progression de 3% à 27,8 Md$. Toutes les activités de HPE ont contribué à cette progression, sans performances notables pour la majeure partie d'entre elles. Les ventes de serveurs ont généré des revenus stables représentant 12,3 Md$, pour 1,32 Md$ (+31%) de bénéfices avant impôts (BAI). En légère progression (2,6%), la branche HPC & AI a facturé 3,18 Md$ et vu son BAI baisser de 50 M$ à 234 M$. La division stockage à elle aussi gagné moins d'argent avec un BAI de 778 M$ (-35 M$), pour 4,8 Md$ de revenus (+1,66%). Finalement, seule l'activité Intelligent Edge (LAN, SD-WAN, commutation pour data centers et campus) s'est montrée dynamique. Elle a dégagé 3,2 Md$ de chiffre d'affaires (+15%) annuel et 500 M$ (+48%) de bénéfice avant impôt.