Intelligence artificielle et enjeu environnemental : voilà deux défis que de nombreuses entreprises commencent à embrasser. Mais figurent-ils pour autant en haut de la pile de leurs priorités ? Pas si sûr au regard des résultats du premier observatoire IA-durabilité réalisé par OpnionWay pour le compte de Bpifrance. Ainsi, 54 % des sociétés ne considèrent pas les enjeux environnementaux comme étant au coeur de leur stratégie, et 53 % ne pensent pas non plus que c'est le cas du numérique incluant notamment l'intelligence artificielle. Pire encore, elles sont seulement 31 % à voir un intérêt stratégique à conjuguer à la fois leurs initiatives en matière d'environnement et de digital.
Seulement 10 % des entreprises plaçant le numérique, la data et l’IA au cœur de leur stratégie mènent au moins 3 actions structurantes (allocation d’un budget dédié, inclusion dans les objectifs, projet d’IA générative, programme de structuration des données…) avec chiffre d’affaires ou rentabilité pour motivation. "Ces chiffres révèlent un grand décalage entre l’intention stratégique déclarée et la concrétisation opérationnelle de ces transformations", résume Bpifrance dans un communiqué.
Environnement et digital, des enjeux importants mais non priorisés
Pourtant, la création de valeur découlant d'une ambition d'intégration commune apparait théoriquement au bout du chemin : "les entreprises doivent passer à l’échelle dans leurs initiatives environnementales grâce à au digital et à l’IA, tout en prenant en compte l’impact environnemental de leurs initiatives technologiques", indique Helen Zeitoun, chargée du pôle digital/IA et environnement du forum de l’innovation technologique et de la transformation.
Par ailleurs si les entreprises déclarent avoir atteint un niveau plutôt avancé en termes de "maturité digitale", moins d'un tiers ont lancé des actions structurantes ou des innovations de rupture comme la GenAI pour différentes applications (25 %), ou alloué un budget spécifique pour leurs projets d'IA (30 %). Si 41 % des répondants indiquent actuellement que l'environnement et le digital sont importants mais non priorisés, la situation devrait cependant évoluer assez rapidement : à horizon 2-3 ans, seulement 4 % considéreraient ces enjeux comme pas importants et priorisés.
Dans le domaine des IA des entreprises, voire des IA en général, n'aurait-on pas essayé, au niveau de la recherche fondamentale à minima, d'imiter le cerveau ou les systèmes nerveux dits répartis de certains de nos frères non-humains, afin de comparer la pertinence des réponses à des stimuli particuliers de ce type d'"intelligence" à celle des IA qui imitent seulement les réseaux neuronaux humains ? Par exemple, pour guider un petit vaisseau volant ou en immersion dans un liquide quelconque, ne serait-il pas plus judicieux, en terme d'adaptation au milieu où se situe l'action, de s'inspirer de la nevrologie générale de certains volatiles ou de certains poissons ou mammifères marins, d'autant qu'avec l'évolution, la consommation d'énergie a certainement été "optimisée" en fonction......préoccupation assez récurrente des fabricants et utilisateurs. On devrait même envisager d'étudier de manière approfondie le système nerveux réparti de certaines plantes et le retranscrire en IA adaptée à un appareil fixe ou semi-fixe......bon la transposition de l'imagination aux contraintes du physicien et de l'ingénieur doit poser à ces derniers quelques casse-têtes dignes des conjectures mathématiques es plus coriaces, mais se pencher sur la faisabilité de ces biomimétismes aurait l'avantage de nous faire découvrir , éventuellement par sérendipité, les curieux avantages de ne pas penser comme nous le faisons, pauvres bipèdes à la fâcheuse tendance à se considérer au sommet de la pyramide de l'intelligence , ce sommet n'étant atteint avec certitude qu'en matière de destruction de ce qui nous a permis d'émerger!
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