Alors que les constructeurs annoncent tous leur ultra-portable, la question se pose de nouveau du choix du processeur. En effet, si l'Atom semblait la réponse idéale, Intel n'arrive plus à en fournir suffisamment pour satisfaire tous ses clients. Le problème ne se situe pas au niveau de la production, mais des contrôles de qualité que le processeur doit subir. Comme l'a avoué la directrice financière d'Intel, Stacy Smith en juillet dernier, le fondeur a sous-estimé l'intérêt des utilisateurs finals pour les netbooks. La pénurie est telle qu'Asus a opté pour un processeur bien plus ancien, le Celeron M353 à 900 MHz, pour deux de ses eeePC, les 904HD et 1000HD. Le goulet d'étranglement des contrôles de qualité n'est pas près d'être levé. Les Atom appartiennent en effet à l'entrée de gamme d'Intel et la société ne peut se permettre de lui réallouer des capacités de production utilisées à l'heure actuelle pour des puces vendues plus cher. Intel attend sa nouvelle usine vietnamienne pour résoudre le problème Autre solution pour Intel : augmenter ses capacités de test. Il devrait y arriver, en particulier, lorsque la construction de sa nouvelle usine d'assemblage et de test au Vietnam sera terminée. Ce qui deviendra la plus grande unité de test du fondeur ne commencera cependant pas à produire avant 2009. Un porte-parole d'Intel a confirmé que les problèmes liés aux tests de l'Atom n'étaient toujours pas résolus, mais n'a avancé aucune date pour un éventuel dénouement. En attendant, les constructeurs d'ultra-portables se laisser tentés par des puces comme les Nano de VIA.