Le cyber-marchand se lance sur les traces de Yahoo Answers avec Askville, un service typiquement Web 2.0 permettant aux internautes de poser les questions qui les taraudent et de recevoir gratuitement les réponses des autres visiteurs du site. «Peut-on brûler des pneus aux Etats-Unis ?», «iTunes s'utilise-t-il avec d'autres baladeurs que l'iPod ?», «pourquoi les pingouins ne peuvent-ils pas voler ?», sont quelques interrogations existentielles dont la réponse se trouve sur Askville. Un système de points récompense les internautes ayant apporté des réponses. Ces crédits pourront par la suite être utilisés sur le site Questville, qu'Amazon lancera prochainement mais pour lequel le marchand en ligne n'a communiqué aucun détail. Avec Askville, Amazon espère chasser sur les terres fertiles des sites communautaires à la manière d'Answerbag, du récent Live QnA de Microsoft ou de Yahoo Answers. Ce dernier vient de fêter son premier anniversaire et revendique plus de 16 millions d'utilisateurs. Un succès que n'a pas connu Google Answers, fermé en novembre 2006. Le pantagruélique moteur de recherche avait choisi, contrairement à ses concurrents, de faire payer son service. De fait, les réponses étaient plus précises et circonstanciées que celles des Yahoo ou Answerbag. Un argument qui n'a toutefois pas suffit à convaincre un nombre suffisant d'utilisateurs pour pérenniser le service de Google.