« Probablement dès cette année, nous aurons les moyens de faciliter le déplacement de la charge de travail des centres de calcul internes vers des services cloud externes, à l'aide d'un logiciel » a expliqué Randy Rowland, vice-président en charge du développement produit chez Terremark. Les clients veulent avoir l'assurance de pouvoir rapatrier une charge de travail confiée à un cloud dans leur datacenter si les circonstances le permettent », a-t-il ajouté. « Les entreprises ont peur de rester bloquées. Certains obstacles réseaux existent effectivement, comme le changement des adresses IP, pour lequel il faut trouver une méthode plus facile ». Pour Simon Crosby, CTO de Citrix, « cette préoccupation autour de la transférabilité est prise en compte. Les vendeurs savent qu'elle existe et qu'ils doivent trouver des solutions. »

« Les images de la machine virtuelle Amazon, utilisées sur le service cloud Amazon EC2, très répandu, sont en propriété exclusive et difficiles à répartir sur les réseaux d'entreprise, » a souligné de son côté Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent. Mais Simon Crosby a constaté des progrès dans certains domaines, comme la norme Open Virtualization Format (OVF). Selon lui, elle rend la charge de travail indépendante de l'hyperviseur, et permet l'interopérabilité entre des plates-formes de virtualisation multiples. « La virtualisation a permis d'améliorer la portabilité des charges de travail entre serveurs, mais les premières versions des offres « Infrastructure-as-a-Service » pour le Cloud manquaient de ressources en matière de réseaux, et il faudra trouver de nouvelles méthodes pour les renforcer et améliorer la portabilité », a précisé Simon Crosby.


Illustration Alistair Croll, fondateur de Bitcurrent, Crédits D.R.