Alors qu'il prévoyait de lever « seulement » 10 M€ dans le cadre de son projet d'augmentation de capital et d'émission d'actions nouvelles, Kalray annonce avoir largement dépassé cet objectif. Le fournisseur français spécialisé dans le design de puces et aussi - depuis le rachat d'Arcapix - des cartes d'accélération programmables et des solutions de stockage (baie Flashbox, logiciels Pixstor et Ngenea...) a séduit les investisseurs, son offre initiale ayant été largement sur-soucrite. « La levée de fonds, d’un montant total d’environ 24,4 M€, prime d’émission incluse, a été réalisée par émission, sans droit préférentiel de souscription et sans délai de priorité, de 1 475 795 actions nouvelles ordinaires de la société », a expliqué Kalray.

Grâce à cette levée, la start-up grenobloise entend renforcer ses effectifs en particulier à l'international dans des postes commerciaux et de direction et accroitre sa capacité R&D pour concevoir sa prochaine génération de puces attendue d'ici 2025. Dans le détail, l'augmentation de capital a été faite à hauteur de 21,7M€ (via l'émission de plus d'1,31 million d'actions nouvelles au profit d'un cercle restreint d'investisseurs), tandis que l'offre public d'actions destinée aux particuliers a atteint 2,7 M€ (via la plateforme PrimaryBid), avec un peu moins de 162 000 actions émises.

Une quarantaine de nouveux investisseurs institutionnels français et étrangers au capital

« Le placement privé a rencontré une très forte demande au même titre que l’offre PrimaryBid qui a suscité l’intérêt de plus de 1 400 investisseurs particuliers. Nous sommes en particulier très heureux à la fois du soutien de nos actionnaires actuels et d’accueillir à notre capital plus d’une quarantaine de nouveaux investisseurs institutionnels français et étrangers », s'est félicité Eric Baissus, président du directoire de Kalray. Suite à cette opération, la part du flottant au capital de Kalray passe de 57,92 % à 64,51 % et tous les actionnaires existants - exception faite de Definvest (Bpifrance) - voient leur part du capital et des droits de vote diminuer.