Sept heures, c'est à peu près le temps qu'il a fallu à Computer Associates pour corriger ses signatures virales et ainsi faire comprendre à son anti-virus que Windows n'est pas un malware. Ces signatures, publiées vendredi 1 septembre à 2 h 53, heure de la côte est des Etats-Unis, identifiaient le processus lsass.exe (processus natif de Win 2000 et XP censé gérer les mécanismes de sécurité) de Windows comme un virus. Pour piquant qu'il soit, l'incident n'en a pas moins manqué d'une certaine gravité : l'anti-virus de Computer Associates a pu aller jusqu'à bloquer le processus lsass.exe, entraînant le plantage de serveurs sous Windows 2003. Computer Associates a diffusé des signatures virales corrigées le jour même, à 9 h 34, heure de la côte est des Etats-Unis. L'éditeur a en outre publié une procédure de remise en route pour les utilisateurs de serveurs sous Windows 2003 rendus instables par son anti-virus à l'adresse http://www3.ca.com/support/vicdownload/SignDownload.aspx?CID=49737.