Depuis sa création en 2003, le laboratoire de recherche U1177 M2SV (Médicaments et molécules pour agir sur les systèmes vivants) de l'Institut Pasteur de Lille développe des « candidats médicaments présentant un mode d'action visant à offrir un progrès thérapeutique là où le besoin médical est insatisfaisant ». Une activité qui génère une abondante quantité de documents de travail de grande importance, qu'il faut sauvegarder, mais aussi sur lesquels les 50 chercheurs de l'équipe collaborent.

Comme le précise le communiqué de l'éditeur, « les différentes équipes de chercheurs, parfois dispersées dans le monde, collaborent sur plusieurs centaines de documents et leur apportent des corrections et des ajustements permanents. » La conception d'un médicament implique des scientifiques experts de différentes disciplines et l'usage de technologies informatiques ou d'imagerie médicale, par exemple. Le développement d'une nouvelle molécule s'étend sur au moins une dizaine d'années et est fortement réglementé.

Eviter la saturation des serveurs

Pour répondre à ces exigences, mais aussi pour éviter « la saturation des serveurs situés sur le campus de l'Université de Lille et sur le site de l'Institut Pasteur de Lille », le laboratoire U1177 M2SV a décidé d'héberger ses données dans le cloud depuis 2019 avec le stockage et le partage de documents de Dropbox. La solution a d'abord été réservée aux chefs de projets avec la version professionnelle du logiciel avant d'être étendue à tout le personnel (plus de 70 licences). « Nous travaillons quotidiennement avec des données sensibles et confidentielles, explique Nathalie Dekeyne, responsable de l'administration et du pilotage chez M2SV et administratrice du projet. Leur sûreté est primordiale dans notre métier et nous nous devons également de l'assurer pour l'ensemble de nos partenaires. »

Dans ce même communiqué, l'administratrice du projet précise qu'il s'agit d'un projet de longue haleine qui s'est déroulé en plusieurs étapes. « Nous avons d'abord demandé à l'ensemble des chercheurs de migrer leurs données sur Dropbox puis, petit à petit, nous avons transféré les fichiers de nos serveurs vers le cloud de l'éditeur. » Celui-ci accueille aussi les données issues des appareils de mesure (microscopes, spectromètres, etc.).

Un travail facilité durant la pandémie

Nathalie Dekeyne précise que le déploiement n'a pas nécessité d'intervention du service IT et rappelle que l'Institut dispense régulièrement des formations aux nouvelles fonctions. « Désormais, Dropbox fait partie intégrante du quotidien de nos chercheurs et ces derniers ne peuvent plus travailler sans, ajoute-t-elle. Le fait que nous ayons mis cette solution en place depuis 2019 nous a aussi permis de continuer de travailler presque normalement et de collaborer avec des laboratoires étrangers durant la pandémie. » La solution Dropbox Business dont le laboratoire s'est équipé comprend aussi la fonction Paper pour que les chercheurs travaillent simultanément sur un même document.