Le Gartner estime qu'une zone à haute densité nécessite une énergie supérieure à 10 kW par rack. Or, les datacenter construits depuis cinq ans ont été conçus pour distribuer 2 kilowatts (kW) à 4 kW par rack. Avec l'utilisation croissante des systèmes de lame haute densité, l'énergie des datacenter n'est plus suffisante pour équilibrer la puissance et les exigences de refroidissement des différents équipements informatiques (serveurs, stockage et mise en réseau des boîtes) réunis dans un même centre de données physiques.

Une zone de haute densité nécessite effectivement des refroidissements supplémentaires. Rakesh Kumar, vice-président recherche chez Gartner, souligne que si le bâtiment du datacenter n'évolue pas dans le temps, tous les systèmes informatiques à l'intérieur ne cessent de le faire. C'est l'équilibrage entre tous ces changements qui fait la complexité du sujet. Garner conseille doncaux entreprises de développer une zone à forte densité suffisamment grande pour accueillir des capacités supplémentaires, normalement de 20 à 25 pour cent de l'espace plancher. 

Toutefois, les utilisateurs restent encore sceptiques note le Gartner. Ils restent incertains sur la possibilité d'obtenir une flexibilité dans la prévision des capacités nécessaires et sur les pièges potentiels de la haute densité.  «Les zones à haute densité sont de loin la meilleure façon de gérer les différences dans les changements du cycle de vie des structures des bâtiments des centres de données, leurs équipements électromécaniques et autres », a pourtant souligné Rakesh Kumar.