Fondé en 1665 sous le nom de Manufacture royale des glaces à l'initiative de Jean-Baptiste Colbert, le groupe Saint-Gobain est aujourd'hui un acteur majeur des matériaux de construction qu'il fabrique (verres, plaques de plâtre Placoplatre...) et distribue au travers de multiples enseignes B2B (Point P, La Plate-Forme du Bâtiment, CDO...). Présent dans 68 pays avec plus de 171 000 collaborateurs, il génère un chiffre d'affaires supérieur à 42 milliards d'euros. Traditionnellement, le groupe ne travaille qu'avec des professionnels (maçons, plâtriers, carreleurs, peintres, etc.). « Avec le digital, le particulier rentre dans le jeu » pointe François Birklé, directeur du développement commercial de La Maison Saint-Gobain (Groupe Saint-Gobain). Le lancement de La Maison Saint-Gobain correspond au traitement de cette problématique.

De tous temps, le particulier, client final d'un chantier, a toujours été prescripteur : il choisit son carrelage, sa couleur de peinture, etc. Et, de facto, comme le souligne François Birklé, « le marché de la rénovation est B2B2C. Pour le B2B, nous connaissons : 80 % des professionnels du bâtiment travaillent avec Saint-Gobain. Il nous restait à inclure le côté B2C alors que les professionnels risquaient une forme ou une autre d'uberisation et que, à la faveur des nouveaux entrants, des challengers des matériaux puissent s'imposer. » Déjà, depuis plusieurs années, des enseignes telles que CDO et Point P proposent des show-rooms où des particuliers peuvent venir voir « en vrai » ce que leurs prestataires proposent. De la même façon, en 2016-2017, Point P avait tenté une expérimentation d'une offre d'intermédiation selon un modèle classique, mais très orienté vers les clients traditionnels du groupe, les professionnels.

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