Le Conseil de Paris, réuni les 7 et 8 février devrait approuver l'adhésion de la Ville de Paris à l'association Adullact (Association des Développeurs et des Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales), ainsi que la publication sous licence Open Source de sept logiciels développés par la Direction des Systèmes et Technologies de l'Information (notamment un portail Internet/intranet développé pour les mairies d'arrondissement). Ces derniers porteront sur la gestion des réservations des cours de tennis, les renseignements sur l'urbanisme, le stationnement des résidents, le RMI, la cartographie sur Internet, le risque canicule et enfin les autorisations de tournages de films. Cet ensemble de mesures s'inscrit dans un programme 2005 beaucoup plus vaste et axé sur le logiciel libre. D'abord au niveau des appels d'offres : le cahier des charges prévoit « la possibilité de proposer une solution issue du libre au même titre qu'un autre, qui doit s'intégrer au niveau du poste de travail ou du serveur dans un environnement libre ». Le tout selon « des chartes garantissant le respect de standards ouverts, l'interopérabilité des systèmes et l'indépendance par rapport à des fournisseurs autrement en situation de monopoles ». Enfin, via un programme de 3 ans, la ville de Paris entend travailler sur « l'intégration progressive de logiciels libres bureautiques, ainsi que le pilotage et l'évaluation des solutions libres ». En clair, préparer une migration vers le « tout libre ». Rappelons par ailleurs que la Mairie de Paris envisage de faire migrer les postes de travail municipaux vers Linux.