25 sociétés de développement d'applications auraient pris la moitié des revenus réalisés par les deux plus importants App Store aux Etats-Unis, à savoir celui d'Apple et celui de Google.  C'est ce qu'indique un article publié sur le site de Tech Crunch fondé sur les révélations du cabinet Canalys. Ce dernier affirme que, pendant une période de 20 jours en novembre, 25 développeurs ont touché plus de la moitié des 120 millions de dollars de revenus totaux générés par le téléchargements d'applications payantes et d'achats d'app-in. Les créateurs d'applications listés incluent ceux de Zynga, Electronic Arts, Disney, Kabam, Rovio, Glu, Gameloft et Storm8's TeamLava. Dans une note, Canalys précise que durant la même période, les jeux ont représenté en moyenne 145 des 300 applications payantes de l'Apple App Store et 116 de 300 de Google Play. Les jeux  représentaient également 94 des 300 premières applications libres d' Apple et 110 de Google Play.

Un désintérêt pour Surface ?

Les développeurs d'applications ne montrent apparemment aucun intérêt pour la tablette Surface de Microsoft, l'omission la plus flagrante étant Facebook qui reste absent des Windows app store, selon un article paru sur le site AdAge. Selon ComScore, Pandora et Twitter reçoivent 81,1% et 53,6% de leur trafic américain depuis des terminaux mobiles, et pourtant, aucune des deux sociétés ne dispose d'une application disponible pour la tablette de Microsoft, précise AdAge

Les développeurs semblent également être réticents à créer des applications pour Surface, même si le partage de revenus qu'offre Microsoft sont plus intéressants que ceux proposés par Apple et Google, note AdAge  Selon ce dernier, la firme de Redmond propose le même écart 70-30 jusqu'à ce qu'une entreprise gagne 25 000 $.  Après cela, les sociétés de développement peuvent conserver 80% du chiffre d'affaires des apps. La société d'analyse App Annie note que seul, Gameloft possède au moins une application disponible pour la tablette de Microsoft. L'article fait remarquer que Surface n'a été lancée qu'en septembre, ce qui ne représente pas beaucoup de temps pour construire une application compliquée », estime  Ray Velez, directeur de la technologie de l'entreprise de marketing Razorfish.