À première vue, estimer le retour sur investissement d'une stratégie de résilience IT peut sembler complexe. Toutefois, l'éditeur de solutions d'observabilité Splunk s'est attelé à l'exercice dans le cadre d'une enquête menée dans onze pays, dont la France. En se basant sur le coût horaire moyen et la durée horaire moyenne des interruptions de services non prévues dans chaque pays, l'éditeur parvient au chiffre global de 10 jours d'arrêt imprévus par an, pour un coût moyen grimpant à 87 millions de dollars par an. En réduisant le nombre, la durée et la sévérité des interruptions, un haut niveau de résilience peut donc faire économiser des montants conséquents, tout en évitant également les conséquences négatives de ces indisponibilités sur l'expérience des clients et la productivité des collaborateurs.

L'étude identifie quatre stades de maturité en termes de résilience : lancement (20% du panel), développement (29%), intermédiaire (35%) et enfin avancé, ce dernier niveau ne correspondant qu'à 16% des organisations interrogées. Si le coût moyen des interruptions s'élève à 110 millions de dollars par an dans les organisations qui démarrent tout juste leur stratégie de résilience, pour les plus avancées ce montant n'est plus que de 62 millions, ce qui représente une économie moyenne de 48 millions de dollars par an.

C'est dans le secteur financier, dont les activités dépendent en quasi-totalité de la disponibilité des systèmes d'information, que le coût des interruptions est le plus élevé, grimpant à 141 millions en moyenne par an. Enfin, selon cette même enquête, si la durée des interruptions de services est plus faible que la moyenne en France (218 heures par ans contre 238 au niveau global), le coût horaire de ces arrêts est en revanche plus élevé : 444 480 $ (418 562 €) contre 365 040 $ (343 754 €) en moyenne pour les autres pays.