Parfaitement encadrée par la loi depuis une vingtaine d'années, la signature électronique peinait toujours à se généraliser en entreprise. En 2020, seuls 25 % des répondants à une enquête menée pour UniverSign déclaraient avoir utilisé la signature électronique dans un contexte professionnel (49 % de ceux-là pour un document juridique ou financier, 31 % pour un contrat client). Or 40 % pensait la généralisation pertinente. Un an de crise sanitaire plus tard, la situation a bien évolué en faveur de la signature électronique, toujours selon une étude réalisée sur la commande d'UniverSign.

Avant le premier confinement, 52 % des répondants utilisaient la signature électronique pour la vente (devis, bon de commande...) et 50 % pour les achats (facture, contrat fournisseur...). 49 % signaient électroniquement de un à 50 documents par mois, 37 % plus de 50 par mois. Avec la crise sanitaire, 26 % des entreprises ont adopté la signature électronique. Parmi celles-ci, 49 % l'utilisent pour les ventes et 41 % pour les documents liés aux Ressources Humaines. La simplification des processus de gestion est le premier bénéfice constaté (38%) devant la réduction des délais (34%, 46 % dans le domaine RH).

Il peut paraître étonnant que la fiabilité n'est pas un critère déterminant de choix pour 13 % des répondants mais les solutions sont juridiquement parfaitement cadrées et ce critère peut très bien n'être considéré que comme évident et non-discriminant. Du coup, la simplicité arrive en tête des critères de choix (35%), devant les garanties juridiques (16%) et le niveau de sécurité associé à la signature (14%).