L'association Voice over IP Security Alliance (VOIPSA) vient de publier une liste de problèmes de sécurités susceptibles d'entraver le développement de la voix sur IP. Etonnamment, ces problèmes sont très proches de ceux qui sont susceptibles de concerner des lignes fixes, même s'ils sont complétés par d'autres risques spécifiques à la transmission sur Internet. En tête de liste, la VOIPSA relève les risques classiques d'écoute clandestine, de harcèlement, de piratage de ligne. Plus loin, l'association souligne des menaces nouvelles comme le spam sur VoIP, l'usurpation d'identifiant d'appel, les attaques par déni de service, l'usurpation d'identité ou la fraude à l'authentification. Mis à part ces risques de sécurité majeurs, la VOIPSA souligne aussi les risques d'appels qui n'aboutissent pas ou les conversations coupées inopinément, transférées de manière inappropriée ou tout simplement dégradées. Dans un entretien accordé à Techworld, les auteurs du rapport se défendent de vouloir détourner les utilisateurs de la voix sur IP. Parmi ces auteurs, on compte notamment des ingénieurs des industries concernées. Selon eux, il s'agit principalement « d'aider à la prise de conscience des médias, de l'industrie et du public ».