Google a fait un pas de plus vers l'extension de son service VPN by Google One, en le rendant disponible pour tous ses abonnés à son service de stockage cloud Google grand public avec un tarif de base de 1,99 $, ainsi que pour les utilisateurs de Windows. La firme de Mountain View a également déclaré qu'il offrirait aux utilisateurs de Google One un service de rapport sur le dark web afin de leur permettre de savoir si leurs informations personnelles font l'objet d'un trafic en ligne. 

Traditionnellement, Google réservait son service VPN by Google One à ses abonnements premium, qui exigent que les utilisateurs paient au moins 99,99 $ HT par an pour 2 To de stockage et d'autres avantages, y compris le VPN. En décembre, Google a étendu l'avantage VPN by Google One aux propriétaires de Pixel 7 et Pixel 7 Pro. Désormais, la fonctionnalité VPN sera intégrée à chaque membre qui s'inscrit à un plan payant Google One, à travers 22 pays.  

Un service VPN vraiment basic 

Google proposait auparavant VPN by Google One aux seuls clients Android et iOS ; désormais, le service sera également proposé aux terminaux Windows et Mac (il suffit de télécharger l’app depuis son compte Google). Il est d’ailleurs possible de partager l'abonnement avec un maximum de cinq terminaux. Malheureusement, le VPN Google One ne figure pas dans la liste des meilleurs VPN gratuits et payants établie par notre confrère PCWorld : Le VPN de Google ne permet pas de sélectionner des serveurs étrangers, il ne peut donc pas être utilisé pour échantillonner un abonnement Netflix dans une autre région. Au lieu de cela, le VPN de Google One permet simplement de cacher son identité sur le Web, ce qui en fait un choix approprié pour un café ou un aéroport, mais pas beaucoup plus. Cela ne semble pas avoir changé. 

Le VPN de Google vient s'ajouter à la liste des services déjà installés dans l'onglet VPN d'iOS. (Crédit LMI)

Rapport sur le dark web  

Le rapport de Google sur le dark web est automatiquement lié aux services de recherche de la firme qui parcoure le dark web alors qu’il n’est pas censé indexer cette partie du Web. Il est possible de choisir les éléments à surveiller, notamment son nom, son adresse, son numéro de sécurité sociale, son adresse électronique, etc. et demander à Google une alerte si ces données sont trouvées. Ce que le service ne vous dira pas, apparemment, c'est si ces informations sont déjà légalement achetées et vendues par divers services, et que faire si un pirate sait qui vous êtes et où vous vivez. De nombreuses entreprises - au premier rang desquelles Snapchat et Apple - collectent déjà ce type d'informations, et bien au-delà du nom et de l’adresse, en compilant également des empreintes faciales et même vocales. Quoi qu'il en soit, le rapport de Google sur le dark web commencera à être déployé au cours des prochaines semaines pour tous les membres de Google One, a indiqué l'entreprise.