Avec la création le 1er juillet 2016 du Groupement Hospitalier Territorial (GHT) de Loire Atlantique, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nantes est devenu le centre de services informatiques des treize établissements publics du département. Cette transformation répond à trois grands objectifs : réorganiser et optimiser les différentes fonctions transversales, dont l'informatique ; faire face à la concurrence des établissements privés et enfin préparer le déménagement de l'activité « Courts Séjours » sur l'île de Nantes, qui comprend notamment un service d'urgences, d'ici 2026.

Concilier agilité et sécurité

Dans le contexte actuel, avec des établissements de santé de plus en plus visés par les cyberattaques, il était important de renforcer la sécurité des données, tout en limitant les contraintes au niveau des utilisateurs. Afin d'assurer sa mission de support de façon fiable et sécurisée, le CHU de Nantes a donc choisi de mettre en oeuvre une approche de datacenter défini par logiciel (SDDC), afin de virtualiser l'ensemble de ses infrastructures : serveurs, stockage et réseau.

Pour cela, le CHU a choisi de s'appuyer sur les produits de VMWare, notamment la plateforme de gestion du Cloud vRealize Suite, la solution de stockage partagé vSAN et la plateforme de virtualisation du réseau et de sécurité NSX Data Center. « Ces solutions répondent à l'ensemble de nos problématiques de mobilité, de sécurité, de résilience, d'expérience utilisateur, tout en s'inscrivant dans une stratégie cohérente au niveau global », souligne Cédric Quillévéré, responsable du service Architecture au sein du département Infrastructure de la Direction des Services Numériques de Territoire du CHU.

Une maturité reconnue sur le numérique

Le déploiement de cette infrastructure virtualisée contribue à l'efficacité opérationnelle et à la réduction des coûts d'exploitation. Il s'agit d'une étape importante dans la transformation du CHU en fournisseur de services numériques. « La maturité de notre établissement sur cette question est reconnue. Nous sommes mêmes devenus un acteur surveillé dans le secteur de la santé pour tout ce qui concerne nos datacenters », se réjouit Cédric Quillévéré.

Depuis cette mise en oeuvre, les indicateurs de performance ont montré une amélioration au niveau de la disponibilité des services, une réduction du nombre d'incidents techniques et une diminution des attaques sur les systèmes. « Le potentiel de transformation que nous mettons en avant dépasse de loin une posture de centre de coût, simple vecteur d'économies potentielles : le numérique commence à être vu à sa juste valeur », conclut Olivier Plassais, Directeur des Services Numériques au CHU de Nantes.