Ministères Sociaux, Ministère des Armées, Ministère de l'Intérieur... La liste s'allonge aujourd'hui avec le Ministère de la Culture. A son tour, celui-ci vient en effet de réorganiser sa fonction système d'information en créant une direction du numérique. Cette réorganisation prend place dans une réorganisation plus globale des services transverses réunis dans le secrétariat général selon les termes d'un arrêté du 31 décembre 2020 paru au Journal Officiel du 1er janvier 2021. L'article 5 de cet arrêté est dédié à cette fonction numérique.

Le secrétariat général comprend donc désormais un « service du numérique », la DNum de la Culture, dont les missions et la composition sont détaillées à l'article 5 de l'arrêté. Deux sous-directions sont ainsi constituées : la sous-direction des infrastructures et des services aux agents et la sous-direction des projets et des produits, dont les noms sont explicites. « Le service du numérique conduit et coordonne la stratégie numérique du ministère et des organismes placés sous sa tutelle » commence cet article. Suit un descriptif précis des tâches générales et de la répartition entre les deux sous-directions.

Une direction aussi en charge des start-ups d'Etat

A l'image de ce qui s'est passé dans les autres ministères, cette nouvelle DNum de la Culture regroupe l'ancienne sous-direction des systèmes d'information (DSI au sens strict), le département d'innovation numérique et enfin des agents des directions métiers qui assuraient des missions de chef de projet MOA ou de support de proximité. Cette direction obtient, en plus, la responsabilité du patrimoine de données et de sa gestion ainsi que la gestion des « start-ups d'Etat » au sein d'une structure baptisée l'Atelier. La gouvernance du numérique remonte de la même façon à un « comité ministériel du numérique » présidé par la ministre.