L’une des conditions pour réussir son évolution professionnelle - en interne comme au sein d’une nouvelle entreprise - est de se mesurer au marché de l’emploi. Ainsi, un candidat ou un collaborateur en poste qui maîtrise ces données peut mieux se positionner pour pouvoir négocier sa rémunération. Dans cette perspective, le spécialiste de l'emploi Robert Half a dressé une liste des 7 jobs les plus attractifs et les mieux rémunérés en 2015. Sans surprise, les métiers de l'informatique y figurent en bonne place. Parmi ceux-ci, le directeur de la stratégie numérique (ou chief digital officer- CDO) fait partie des professions les mieux rétribuées, mais elle impose de posséder un haut niveau d’expertise. En effet, un profil possédant entre 10 à 15 ans d'expérience perçoit entre 90 à 120 000 euros de salaire fixe annuel brut (et jusqu’à 30% de variable). Au-delà de 15 ans, le salaire augmente significativement pour situer entre 120 et 250 000 euros.  

De formation école de commerce ou d’ingénieurs, ce type de profil n’est pas issu d’une filière type. Sa mission consiste à influencer sa direction générale pour qu’elle puisse idéalement prendre en compte l’ensemble des enjeux liés à la numérisation. Pour faire progresser sa carrière, le CDO devra prendre des responsabilités plus globales et gérer un plan de résultats à part entière. Robert Half estime qu’aujourd’hui, environ 10% des entreprises du CAC 40 emploient ce type de profil et que cette proportion devrait exploser dans les années à venir. 

Jusqu’à 100 000 euros pour gérer la sécurité des données

L’autre profession citée par le cabinet dans son top des métiers les mieux rémunérés en 2015 est le responsable de la sécurité des données. Là aussi c’est le nombre d’années d’expérience qui prime. Ainsi, un candidat ayant entre 10 à 20 ans de métier touche entre 60 à 100 000 euros de salaire fixe annuel brut (et jusqu’à 5% de variable). Rappelons que sa mission consiste à identifier, développer, mettre en œuvre et maintenir les processus de façon transverse dans l’entreprise afin de réduire les risques informatiques et de garantir la sécurité des données. Pour cela, il doit posséder de solides compétences en gestion de projets, en droit numérique ainsi qu’en droit des entreprises. Son savoir-faire peut être acquis lors d’un début de carrière en tant qu’ingénieur système et/ou réseaux dans un département Infrastructure ou en tant que consultant dans un datacenter (chez un opérateur télécoms par exemple.). Il peut évoluer vers un poste de directeur des infrastructures ou de DSI dans un secteur impliquant une forte criticité des données.