La crise sanitaire a, c'est entendu, bouleversé le monde du travail, notamment en entraînant le développement du télétravail. Or, cette adoption massive du travail à distance implique des questions de cybersécurité. Une étude réalisée par Okta montre que cet aspect du problème n'a pas été négligé. En effet, 78% des répondants à l'enquête menée estiment que la compréhension d'une nécessaire mise en oeuvre de l'approche zero trust a augmenté, et près de 90% travaillent actuellement sur une initiative zero trust, contre seulement 41% il y a un an. En zone EMEA, 90% des répondants ont mis en oeuvre cette approche ou sont en train de le faire alors même que, en 2019, seules 18 % considéraient de tels investissements comme prioritaires.

L'approche zero trust a cependant besoin d'un budget d'investissement. 82% des organisations européennes l'ont augmenté en 2021 et aucune ne l'a diminué, malgré les difficultés budgétaires liées à la crise sanitaire. Pour les entreprises européennes, les plus grands défis pour adopter cette approche sont les coûts (26% des répondants), les lacunes technologiques (22%), l'adhésion des parties prenantes (19%) et la sensibilisation aux solutions (15%).

Les entreprises européennes en avance

L'identification des individus restent cependant un point faible. Ainsi, la paire login / mot de passe reste le fondement de l'identification dans 95% des cas, 68 % ayant recours le cas échéant à des questions de sécurité. Les entreprises européennes sont plus nombreuses qu'ailleurs dans le monde à utiliser des moyens d'identification avancés : 56% utilisent la biométrie contre 43% dans le reste du monde par exemple. Les chiffres concernant les dispositifs à mots de passe uniques (OTP) et les notifications push n'ont pas été publiés