Tout va bien pour les DSI ! Ou presque. En effet, selon une étude menée par l'Institut CSA auprès de DSI français, 87 % se déclarent optimistes sur leur métier. Le chiffre monte même à 93 % dans les grands comptes (500 salariés et plus). Cet optimisme contraste cependant avec l'intensité des évolutions en cours qui place les DSI, parfois, dans des situations délicates ou les pousse à une forte remise en cause : 72 % des répondants jugent ainsi que leur métier a subi une nette évolution ces cinq dernières années (9 % parlent même de « transformation radicale »). Les évolutions, largement soutenues par les DG (selon 92 % des répondants), concernent autant les ruptures technologiques que celles dans les modes d'organisation. 87 % jugent être en phase avec la stratégie de l'entreprise. Pourtant, encore 31 % craignent de ne pas être considérés comme des « business partners » par le reste de leur organisation.

La transformation de la DSI touche notamment l'équilibre interne/externalisé. 29 % des DSI (34 % dans les entreprises de plus de 500 salariés) externalisent la plupart de leurs missions. A l'inverse, il commence à être admis que les fonctions digitales doivent être internalisées, avec le transfert des compétences et les recrutements induits. Or 68 % jugent la DRH inefficace à ce sujet, 47 % épaulés pour retenir les talents. Seulement 57 % estiment que la politique de formation est à la hauteur des enjeux. Les DSI attendent des DRH en priorité l'organisation de formations (64 % des répondants), le recrutement des nouveaux talents (44%), un accompagnement pour faire évoluer la culture managériale (42 %) et la mise en place d'une organisation plus horizontale pour gagner en agilité (41%).