Renforcer les collaborations entre les différentes écoles d’ingénieurs et les structures de l’armée de terre au niveau local. C’est dans ce but que la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CDEFI), et la direction des RH de l'armée de Terre française (DRHAT), ont signé un accord-cadre, le 17 décembre dernier. Parmi les actions déployées, une présentation des perspectives professionnelles offertes par l’armée de terre sera  réalisée auprès des étudiants. Ces derniers pourront également s’informer sur les formations et cursus proposés pour intégrer ce corps d’armée. Du côté de l’apprentissage, des initiatives seront déployées pour favoriser la participation aux cours et l’accueil d’étudiants et de personnels de l’armée dans le cadre de leur formation ou de leurs travaux dans les structures respectives.

Elles visent également à établir une reconnaissance de qualifications pour les personnels de l’armée, une  validation d’ECTS pour les étudiants. ainsi que la création de parcours spécifiques  pour les futurs ingénieurs de l’armée de Terre.  Sur le volet de la recherche, l’accord prévoit également la mise en place de réseaux d’experts, de collaborations interdisciplinaires ainsi que de manifestations scientifiques communes.  Un comité aura pour mission de préciser les orientations générales de la coopération entre la CDEFI et l’armée de Terre, avant d’établir un inventaire, une classification, et une évaluation des actions engagées. 

Une centaine de recrutements d'ingénieurs contractuels

La signature de ce nouvel accord-cadre va permettre de développer diverses synergies entre l’armée de Terre et ces écoles. Depuis 5 ans, dans le domaine du recrutement contractuel, c’est une centaine d’ingénieurs issus de 56 des 200 écoles appartenant à la CDEFI qui se sont engagés comme officier sous contrat encadrement (OSC-E) pour acquérir une première expérience professionnelle de 5 ans dans l’armée de Terre. Enfin, des ingénieurs issus d’écoles membres de la CDEFI signent chaque année un premier contrat en tant qu’officier sous contrat Spécialiste (OSC-S), dans le domaine de l’informatique, de la cyberdéfense ou de la maintenance terrestre et aéronautique.