Alors que se profilait l'annonce du niveau 3 du plan de crise face au Covid-19 et, associé, le plan de mobilisation des hôpitaux baptisé « Plan Blanc », le Groupement Hospitalier de Vendée avait besoin, en urgence, de déployer une solution de téléconsultation pour soulager les services des différents hôpitaux membres face à un potentiel afflux brutal de patients. L'objectif est d'éviter au maximum le déplacement des patients lorsque ce n'est pas indispensable tout en permettant une prise de contact visuelle rassurante entre praticiens et malades. Centré sur le Centre Hospitalier Départemental Vendée (La Roche-sur-Yon), ce GHT (Groupement Hospitalier de Territoire) regroupe six centres ou groupes hospitaliers (pour un total de 8 centres hospitaliers et 14 établissements de santé) dispersés sur l'ensemble du département de Vendée. Or la DSI était évidemment mobilisée pour adapter les établissements à l'urgence sanitaire et il était impossible d'envisager le déploiement d'une solution interne, d'autant qu'il aurait alors fallu passer par un appel d'offres et un marché public (au moins si le budget avait dépassé le seuil légal).

« Nos équipes étaient déjà très fortement mobilisées pour le télétravail mais aussi les déménagements des matériels pour accueillir les patients covid-19. Il ne fallait pas ajouter de nouvelles difficultés, et un projet de plusieurs mois était exclu » tranche Tristan Piron, DSI Adjoint du GHT. Celui-ci s'est donc lancé dans une large consultation en s'appuyant sur son réseau relationnel. Mais la plupart des plates-formes courantes avaient déjà du mal à répondre aux demandes en cours. Or se posaient évidemment, en plus la question du respect de règles très contraignantes puisque l'on parle de données médicales, de relations patients-soignants.

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur CIO.