Les grands comptes français, comme bon nombre d'entreprises hexagonales, vont faire sensiblement progresser les capacités de stockage qu'ils ont à leur disposition. Selon une enquête d'IDC, 61% des sociétés de plus de 500 salariés prévoient de le faire au cours des deux années à venir. Durant cette période, les capacités qu'elles exploitent devraient ainsi globalement progresser de 25%.

Les investissements vont particulièrement augmenter en direction des systèmes convergents et hyper-convergents qui sont déjà en place respectivement chez 37% et 34% des organisations interrogées. La progression sera moins prononcée pour les achats de plates-formes de stockage SDS (stockage défini par le logiciel), qui équipent 17% des grandes entreprises, et pour les dépenses orientées vers le stockage dans le cloud public auquel ont déjà recours 16% d'entre elles.

Le SDS, une technologie difficile à évaluer et à acheter

Concernant spécifiquement le SDS, l'étude d'IDC montre que le manque de ressources dont disposent les entreprises pour évaluer correctement la technologie est le principal frein à son adoption. Viennent ensuite les difficultés d'acquisitions, dues aux processus d'achat distincts pour le matériel et le logiciel, et le manque de maturité estimé de la technologie, notamment du point vue de la compatibilité avec l'infrastructure existante.

Tous types de solutions confondues, les investissements que vont consentir les entreprises dans le domaine du stockage dans les deux ans à venir se feront à budget constant dans la majeure partie des cas (53%). A l'inverse, 24% des répondants tablent sur un budget à la hausse. Quant aux grands groupes qui envisagent des budgets en baisse, il représente 23% de l'échantillon.