Quels sont les enjeux actuels du marketing mobile, notamment via les apps ? C'est l'objet d'une enquête menée par Harris Interactive, Azetone et HP dont les résultats viennent d'être publiés. Si les usages basiques habituels sont toujours d'actualité, la forte croissance de certains usages montre les nouvelles priorités, notamment tout ce qui relève du cross-canal. On peut ainsi pointer le mobile-to-store (amener le client à se rendre dans un magasin physique par une sollicitation sur mobile) et la géolocalisation comme étant particulièrement mis en avant. Cependant, l'intrusivité de ces outils demeure un frein à leur usage (36% des répondants) ainsi que la petite taille des écrans (31%).

D'une manière générale, 69% des annonceurs interrogés veulent toujours accroître leurs investissements sur mobiles. Beaucoup de ceux-ci vont être classiques : 36% des annonceurs vont investir dans les bandeaux publicitaires et 50% dans les moteurs de recherche. Les actions de type push restent aussi d'actualité pour beaucoup : 43% veulent du push notification et 30% du SMS (23% pour le rich SMS avec des contenus enrichis, par exemple, de liens). Des hausses importantes de budget sur le push sont d'ailleurs attendues, pouvant aller jusqu'à 20% par rapport à l'année passée.

Le cross canal est particulièrement mentionné

Mais, à côté de ces outils classiques, le cross-canal est de plus en plus à l'honneur même s'il n'est pas encore généralisé (27% d'utilisateurs). Les taux de croissance des budgets atteignent là aussi les 20%. Parmi ces outils souvent mentionnés, on notera surtout la géolocalisation et le mobile-to-store. Il s'agit donc essentiellement de repérer où se situe le mobinaute et de l'inciter (par push notification) à se rendre dans un magasin à proximité pour revenir à une relation physique à partir d'une relation mobile.

Assez curieusement, même si la recherche d'un retour sur investissement mesurable demeure importante pour 57% des annonceurs, les études d'efficacité sont en retrait : 46% seulement des annonceurs y sont tenus (-7% par rapport à l'année précédente).