IBM supplante Microsoft et toutes les autres marques IT en termes de valorisation et de popularité. Du moins, si l'on se fie au classement 'Best global brands', publié par Interbrand, un spécialiste des études de marché. Comme l'an passé, l'institut a établi le palmarès des 100 acteurs économiques les plus puissants, classés selon leur valeur potentielle. Celle-ci, différente de la valorisation boursière, est une évaluation calculée par Interbrand à partir de projections transmises par des analystes, de documents financiers communiqués par les entreprises considérées et par les propres études de l'institut. Apple toujours absent du top 20 Derrière Coca-Cola, indéboulonnable lauréat, IBM s'arroge donc la deuxième marche du podium aux dépends de Microsoft, qui recule d'une place par rapport à 2007. Dans l'ensemble, les acteurs de l'IT sont fort bien représentés avec 15 apparitions dans les 40 premières positions du classement. Intel est septième, comme l'an passé, et Google clôture le top 10 en gagnant dix places. Plus étonnant, Apple ne parvient pas à dépasser la 24e position. Certes, la marque à la pomme gagne neuf places en un an, mais on pourrait penser qu'un groupe dont le succès repose largement sur la puissance de son nom aurait hérité d'un meilleur classement. D'autant que le regard porté par les consommateurs est évalué par Interbrand et entre en jeu dans le calcul de la valeur des marques. La popularité est donc un critère important, sinon déterminant. Cela explique la première position de Coca-Cola et la 8e de McDonald's. Mais laisse dubitatif sur la 17e position de Cisco, la 23e place d'Oracle ou la 31e marche occupée par SAP. Au-delà de la sphère IT, le classement reflète les grandes tendances de l'économie mondiale. Les marchés émergents s'avèrent, par exemple, être des générateurs de croissance et de nouvelles fortunes avides de produits de luxe. Des marques comme Ferrari, Porsche et Prada profitent de ces richesses naissantes en investissant le palmarès. Autre constatation, les services financiers sont à la peine avec HSBC, Merrill Lynch ou JP Morgan qui perdent tous des places par rapport à 2007.