Après une année 2004 placée sous le signe de la croissance retrouvée, les dépenses IT en Europe devraient continuer à progresser en 2005. Les clés de cette croissance reposent sur la qualité de l'offre des produits mobiles et de l'infrastructure des systèmes. Ce sont les principales conclusions d'une étude du cabinet IDC, réalisée à partir des réponses fournies par mille décideurs du secteur IT.

Plus de la moitié des responsables interrogés envisagent de dépenser davantage pour leur infrastructure IT en 2005 qu'en 2004. IDC estime que la demande d'ordinateur portable continuera de progresser cette année mais, alors que les achats réalisés jusqu'à l'an passé étaient essentiellement des renouvellements, ils s'inscrivent désormais dans le cadre d'une optimisation du parc existant.
Le prix et les performances demeurent des critères de choix décisifs pour les plates-formes mobiles, mais l'innovation technologique devient une préoccupation centrale. Les trois facteurs principaux de décision d'achat, selon les responsables sondés, sont la stabilité du système, l'autonomie de la batterie et la capacité du disque dur. Même si des considérations telles que la taille et le poids restent importantes, elles sont reléguées au second plan par les éléments précédents.
La priorité en terme d'investissement en 2005 se situe dans l'amélioration de la sécurité des données, suivie par le remplacement des systèmes âgés et des upgrades à Windows XP. A l'inverse, les investissements IT sont freinés par les contraintes de coûts et le manque de compréhension des nouvelles technologies.

Le nombre d'installations de réseaux sans fil a nettement augmenté en 2004 et devrait croître encore davantage cette année. Les ordinateurs portables restent les outils principaux des stratégies wireless, mais les PDA et les smartphones connaissent un succès galopant.

Enfin, l'intérêt porté à Linux est croissant. Bien qu'il jouisse d'une pénétration encore faible, il est vu de plus en plus comme une alternative crédible dans l'optimisation des systèmes. Parmi les décideurs interrogés actuellement utilisateurs de Linux, certains considèrent qu'il est techniquement mieux adapté à leur environnement IT, mais la majorité estime qu'une association du système libre et de Windows garantit une plus grande stabilité.