L'informatique mobile et ubiquitaire, accessible de partout, via les réseaux sans fil, les écrans de toutes tailles et les accessoires les plus divers, n'en est quà ses débuts. Plus que jamais, les contraintes encadrant la conception de telles applications impose une approche pluridisciplinaire. Du 1er au 3 juin, à Sophia Antipolis, développeurs et chercheurs en informatique, en sciences sociales et humaines et spécialistes de l'analyse des usages de l'informatique, sont invités à confronter leurs travaux et réflexions lors des 1ères Journées francophones Mobilité et Ubiquité organisées par le groupe de recherche I3 (Information, Interaction, Intelligence) au sein du laboratoire I3S (Informatique, Signaux et Systèmes) associant le CNRS, l'université de Nice-Sophia Antipolis et l'Inria. Large place sera faite à la présentation de dispositifs nomades (en maintenance aéronautique, par exemple) et interactifs (sessions d'interactions innovantes). Déjà, en novembre dernier, sur ce thème du présent et du futur des "technologies mobiles pour la société", le 7ème symposium organisé par les chercheurs d'Hitachi et de l'Institut Eurecom avait permis de faire le point, démonstration à l'appui, sur les usages des réseaux ad-hoc (réseau généré spontanément pour un usage donné), soit le "Peer-to-Peer" du PC transposé au monde de l'ubiquité. A noter qu'en prolongement des trois jours de ce colloque de juin, une session d'une journée se penchera sur l'accessibilité des applications de toutes natures (mobiles ou non) aux handicapés de la vue (www.essi.fr/devint/), sous l'égide des mêmes organisateurs (UNSA, Inria, CNRS) associés à la Fédération nationale des déficients visuels. Pour info: www. essi.fr/UbiMob/