Les offres « ultra haut débit » sont claires et précises, 1900 euros HT par mois pour un débit de 1Gbt/s et 3200 euros HT par mois pour un débit de 10 Gbt/s sur fibre optique pour les entreprises situées à Paris. L'opérateur Nerim a décidé de mettre un petit coup de pied dans la fourmilière du marché du très haut débit pour les entreprises. « En général, ce type de prestation est du sur-mesure à des prix quatre fois supérieur à notre proposition. Habituellement pour 1500 euros HT, vous avez une offre à 100 Mbt/s », indique Cyril de Metz, PDG de Nerim. Il annonce qu'avec ses partenaires fibres, il peut raccorder les entreprises en 2 à 3 mois.

Pour proposer de tel tarif, Cyril de Metz met en avant « un équilibre savant sur l'ensemble de la chaîne de valeur et l'optimisation du coût de la bande passante ». L'opérateur a modernisé son réseau de fibre optique acquis en 2011 qui couvre Paris et certaines villes des Hauts de Seine. Avec ses offres fibres optiques, Nerim vise les grands comptes, mais aussi les grosses PME. Cyril de Metz estime que « ces forfaits sont réplicables dans d'autres villes, mais à condition de s'appuyer sur des partenaires ou des collectivités territoriales ».

L'opérateur n'écarte pas non plus les récents développements du xDSL. Il participe aux expérimentations en Dordogne et en Gironde sur le VDSL 2. « Les premiers retours montrent des limites par rapport à la distance du répartiteur, les gains sont visibles quand l'utilisateur est à moins de 1 à 1,2 km. Dans le cas du sous-répartiteur, on peut atteindre 600 mètres », conclut Cyril de Metz.