NetApp parle beaucoup de cloud hybride. Comme tout le monde ? « Nous le démontrons d’année en année dans la vie réelle des entreprises lors de notre évènement Insight » souligne Mathias Robichon, directeur technique chez NetApp France. La société veut offrir une couche de data management uniforme et cohérente avec les différents clouds publics disponibles pour un client qui veut construire une approche 100% cloud en allant chez AWS, Azure, Google cloud, ou bien chez un cloud provider français. Plusieurs évènements récents chez NetApp vont dans ce sens.

Le principal vient du rachat fin août de la start-up islandaise Greencloud et de son orchestrateur multi cloud. Les deux entreprises travaillaient déjà ensemble depuis plusieurs années. NetApp dispose désormais d’une solution chapeau pour faire l’orchestration et le data management. Elle a un portail pour accéder en SaaS à Ontap Cloud, Cloud Sync, Cloud Control et Cloud Orchestrator sur AWS ou Azure. « Chez nous, on peut, quel que soit l’hyperscaler, instancier des VM, des containers ou le datamanagement qui leur est associé » précise Mathias Robichon.

NFS chez Azure et AWS

NetApp met aussi l’accent sur son partenariat avec Microsoft lancé début octobre avec la mise sur le marché et sur le cloud Azure de NFS (Network File System) as sa service. « Microsoft a choisi les technologies NetApp pour aller plus vite. NFS est un stockage très utilisé dans le monde du cloud, c’est donc stratégique pour NetApp et un grand marché pour les années à venir ». NetApp propose aussi une version de NFS pour AWS.

Deuxième grande série de sujets traités lors d’Insight, la stratégie datafabric. Lancée depuis quatre ans, elle fait l’objet d’année en année de démonstrations multiples qui indiquent comment datafabric s’adapte aux différents points de l’infrastructure. Jusqu’à présent, elle permettait de transporter de la donnée de manière efficace, la nouveauté vient du cloud. « Avant on parlait de cloud on premise, désormais on prend en compte toutes les formes de cloud. Et ce, dans deux directions, celle des entreprises IT freinées par des infrastructures existantes et celle des datacenters de nouvelle génération qui assurent le développement des projets innovants à base de software defined ».

Trois paliers de flash

NetApp parle aux DSI avec un maître-mot celui de modernisation. Et notamment des technologies de stockage flash. NetApp mise sur le storage flash memory un lien entre stockage flash traditionnel et la DRAM. « Le Storage flash memory c’est trois points démontrés », souligne Mathias Robichon. D’abord, les utilisateurs s’en servent comme cache dans les baies de stockage flash pour pouvoir accélérer les applications. Deuxième point, l’utilisation du protocole NVMe (Non-Volatile Memory express) pour le transport dédié aux technologies flash. Enfin, l’intégration de la technologie de Plexistor, société rachetée spécialiste des technologies de mémoire persistante. Tout cela intégré de bout en bout.