La pandémie du Covid-19 a eu un fort impact sur le secteur de l’automobile et l’heure est donc aux plans d’économie. Pour certains constructeurs, le recours au cloud est une solution pour réduire les coûts. Ainsi, Nissan vient d’annoncer la migration de ses logiciels de simulation nécessitant des calculs haute performance vers le cloud d’Oracle.

Les applications en question étaient gérées sur les propres datacenters de Nissan. Il s’agit de solutions de simulation de mécanique des fluides et des structures pour tester l'aérodynamique et l'intégrité physique des modèles en développement. Des workloads très gourmands en ressource de calcul et en énergie.

Des serveurs bare metal gonflés au GPU sur Oracle Cloud

Nissan a donc choisi de déplacer ces travaux sur le cloud d’Oracle et plus particulièrement sur les offres bare metal accélérées au GPU. Elles sont particulièrement adaptées aux applications nécessitant de la haute performance et une faible latence. Bing Xu, responsable de l’ingénierie chez Nissan a justifié cette bascule « pour relever les défis de la demande accrue de simulation sous la pression constante des réductions de coûts ». Il a par ailleurs précisé que ce choix « apportera un retour sur investissement significatif à Nissan ».

Cette annonce intervient quelques semaines après la signature d’un contrat entre Renault et Google Cloud pour optimiser certains processus industriels. L’apport de l’IA dans les atelier peintures en est un des usages mis en exergue.