En direct de Monaco. Numergy ajoute une nouvelle couche de sécurité à ses infrastructures. En s'appuyant sur la technologie de Prim'x, le cloud souverain détenu par l'Etat (via la Caisse des dépôts), SFR et Bull a mis en place une solution de chiffrement, à la fois des données et des système d'exploitation dans le coud. « En cas d'arrêt de la machine virtuelle, il est impossible de rentrer dans l'OS pour modifier quoi que ce soit », déclare Thierry Floriani, RSSI de Numergy, interrogé à l'occasion des Assises de la Sécurité qui ont lieu en ce moment à Monaco. Les partenaires qui revendront cette offre pourront l'activer depuis leurs tableaux de bord. 

« Pour des raisons de sécurité, nous avons fait en sorte que personnes de chez nous n'ai à intervenir sur les serveurs mais comme nous souhaitions garder une mutualisation totale de nos infrastructures et ne pas avoir seulement quelques baies dédiées à cette offres, nous avons automatisé le déploiement des fonctionnalités de chiffrements au sein de nos datacenters », explique Thierry Floriani. Cette offre répond d'abord à la volonté de Numergy d'être certifié hébergeur de données de santé. Lancée le 15 octobre, elle s'adressera donc en premier lieu aux professionnels de la santé mais Thierry Floriani espère qu'elle pourra rapidement être mise à disposition de l'ensemble de ses 110 les partenaires. 

Un partage de royalties au menu

Pour mettre au point cette offre, Numergy souhaitait tout d'abord travailler avec une acteur français pour répondre à ses impératifs de cloud souverain. En outre, il fallait que la solution s'adapte à l'architecture de son orchestrateur de datacenters. « Nous nous sommes rapprochés de Prim'x avec qui nous avons décidé de monter un partenariat », déclare Thierry Floriani. Les équipes de l'éditeur et de l'opérateur de cloud ont alors travaillé main dans la main pendant 7 mois pour développer une solution sur mesure. Pour ce projet, Numergy n'a d'ailleurs pas débourser un centime puisque les deux sociétés ont décidé d'une facturation en fonction de la rentabilité de cette nouvelle offre. « Nous allons nous partager les royalties », lance Thierry Florian. « Pour eux comme pour nous, c'était un projet ambitieux, nous espérons que ça va marcher ».