Le spécialiste des puces graphiques fait évoluer son offre HPC en présentant la Tesla K40. Selon Nvidia, elle offre une puissance de calcul de 1,43 teraflops soit 20% de mieux que la précédente puce la Tesla K20X, annoncé il y a un an. Les processeurs Tesla sont largement utilisés dans les supercalculateurs aux côtés des CPU pour traiter les données scientifiques complexes.

La puce graphique est basée sur une version modifiée de l'architecture Kepler de Nvidia, également utilisée dans la K20X. Cette dernière a été intégrée dans le supercalculateur Titan du Département de l'énergie américain qui affiche une performance globale de 17,59 pétaflops. Un temps le plus rapide, il a été supplanté en juin dernier par le supercalculateur chinois Tianhe-2, équipé de puces Xeon E5 et Xeon Phi pour délivrer 33,86 pétaflops de calcul.

La puce K40 possède 2880 unités de traitement et 12 Go de mémoire soit le double de son prédécesseur. L'horloge des coeurs est cadencée à 745 MHz et peut être portée à 810 ou 875 MHz selon les besoins. Sumit Gupta, directeur général des produits Tesla chez Nvidia, explique qu'il « est impossible d'arrêter les coeurs inactifs par mesure d'économie d'énergie, de sorte que l'ensemble du GPU est soit allumé, soit éteint ». Il ajoute, « néanmoins, le K40 est plus économe en énergie que son prédécesseur ». Par contre, il n'a pas fait de commentaires sur le prix de la K40, ni sur quand il serait présents dans les supercalculateurs. Cray, HP, Dell, IBM, Silicon Graphics, Asustek ont annoncé qu'ils allaient travailler pour intégrer les Tesla K40.