Avec la version ADF mobile, les développeurs pourront écrire une seule fois une application et la faire tourner sans modification sur iOS d'Apple et Android de Google. « Vous n'avez pas à apprendre des langues différentes pour déployer des applications sur différentes plateformes », explique Bill Pataky, vice-président de la gestion de produit chez Oracle.L'extension d'ADF ne s'adresse pas « aux développeurs du week-end qui espèrent réaliser la prochaine version d'Angry Birds », précise le dirigeant.

Elle vise les programmeurs qui travaillent sur ADF et les applications Java Entreprise non-ADF et qui souhaitent les adapter aux OS mobiles. « Toutes applications web, y compris un site, peuvent être intégrées dans une application mobiles », souligne Bill Pataky. ADF Mobile fournit les outils pour construire ce qu'Oracle appelle une architecture de développement hybride, qui combine les technologies web ouvertes, comme HTML5 et JavaScript, Java et des outils d'entreprise.

Un contournement des contraintes d'Apple via une JVM light

Chaque application sera intégrée dans une JVM « light » pour exécuter le code Java. La raison de lier chaque application à une JVM allégée, c'est qu'Apple ne permet pas de partager des environnements de runtime sur iOS, explique Bill Pataky. Il promet néanmoins que la charge supplémentaire impliquée par la JVM est minime.

ADF Mobile fonctionne sur l'IDE Jdeveloper et chaque application créée aura besoin de communiquer via le serveur d'application WebLogic d'Oracle. Enfin, ADF est un framework JEE basé sur l'architecture MVC (Model View Controller). Celle-ci fournit du code pour exécuter des process couramment utilisés, éliminant ainsi tout le travail d'écriture. Enfin, l'extension bénéficiera aussi des fonctionnalités de sécurité d'ADF.

Bill Pataky n'a pas révélé  le calendrier des mises à jour d'ADF mobile, mais il a déclaré qu'elles devraient suivre celles des deux OS mobiles. D'autres plateformes seront ajoutées comme BlackBerry et Windows Phone dans les prochaines éditions.