Après avoir fêté ses 50 ans fin 2019, l'Adira a plus que jamais les yeux tournés vers l'avenir. La plus ancienne association de professionnels IT et digital entame en effet une nouvelle ère avec la nomination en tant que délégué général de Pierre-Antoine Troubat, officiellement entré en fonction fin janvier 2021. Succédant à Mary-José Sylvain qui a assuré la continuité d'activité de l'association depuis sa création et engagé le passage de témoin, Pierre-Antoine Troubat va mettre en musique la stratégie et les actions du club impulsées par son président, Henri Linière.

Jusqu'alors responsable des pôles clients France et Export de l'industriel Comap, Pierre-Antoine Troubat a débuté son parcours professionnel après avoir été diplômé de Grenoble Ecole de Management avec une spécialité en entreprenariat et innovation. Après des expériences d'accompagnement en projets dans le transport fluvial en particulier en tant que chef de projet innovation pour Voies Navigables de France, Pierre Antoine Troubat a rejoint le cabinet CSC puis a assuré des missions de consulting pour le compte de la SNCF et Air France KLM.

Des pôles community management et relation adhérents renforcés

« Nous avons à l'heure actuelle trois axes principaux, prioritaires et stratégiques qui sont enrichir les contenus produits par l'Adira, ensuite fidéliser, enrichir, rajeunir et féminiser notre base d'adhérents et enfin élargir notre offre en termes d'activités et de présence géographique », nous a expliqué Pierre-Antoine Troubat. Pour accompagner la dynamique de l'association sur les prochaines années, le recrutement d'un membre permanent sur le contenu et l’animation des groupes de travail.

Concernant l'enrichissement des contenus du club va passer par l'édition de supports, notes, livres blancs, rapports pour mieux répondre aux attentes des adhérents. Outre la poursuite de baromètres bien implantés, telle que l'enquête comparative de rémunérations qui prend cette année compte des impacts de la crise sanitaire, un benchmark sectoriel est prévu. « Le benchmark des outils des DSI va donner un aperçu de tous les outils utilisés dans le cadre des activités IT et digitales », explique Pierre-Antoine Troubat.

Surfer sur le confinement pour rapprocher les membres

Dans le cadre de sa feuille de route, l'Adira compte aussi encourager et valoriser la diversité de ses membres, pas uniquement sous l'angle de la féminisation. « L'Adira va s'ouvrir aux étudiants et aux organismes de formation en les faisant participer à des groupes de travail », poursuit le délégué général de l'Adira. Outre l'enrichissement apporté par le groupe de travail des femmes de l'IT, l'Adira veut aussi accélérer dans l'accueil (on-boarding) de nouveaux membres par le biais d'un système de parrainage pour découvrir les groupes de travail et créer des relations professionnelles.

Dernier axe de travail en cours : l'élargissement de l'activité du club en déclinant des antennes Adira dans des villes-relais, majoritairement à Lyon, Grenoble mais aussi dans d'autres grandes villes dont les responsables IT ont été attirés par les travaux de l'association avec la crise sanitaire.  « Depuis le confinement, des entreprises stéphanoises, valentinoises, clermontoises qui ne venaient pas en présentiel participent en distanciel, c'est un revers très positif du confinement qui nous amène à revoir nos formules évènementielles avec peut être moins de formalisme et plus de relationnel », fait savoir Pierre-Antoine Troubat. Plusieurs formats de réunions sont ainsi à l'étude, avec un mix physique et digital (phygital). Les trois prochaines années s'annoncent donc particulièrement riches pour l'Adira avec également le lancement d'une cinquantaine d'initiatives pour dynamiser l'écosystème du club et l'ouvrir davantage aux start-ups et aux secteurs de l'éducation et de la recherche. Plus que jamais aussi pour l'Adira, innovation rime avec ambition.