Actuellement en baisse, les livraisons de notebooks des grossistes européens pourraient repartir à la hausse lors du deuxième semestre 2022. Telle est la possibilité qui ressort de chacun des deux scénarios échafaudés par le cabinet d'études Context, y compris de celui qualifié de pessimiste. Ce dernier prend pour hypothèse de départ une amélioration de la disponibilité des produits mais une inadéquation qui perdure entre les modèles proposés et les besoins des utilisateurs. Il postule également des ventes de desktops qui restent faibles, et des facteurs économiques (l'inflation par exemple) qui impactent négativement la demande des entreprises et, surtout, des particuliers.

Dans cette situation, indique Context, l'évolution des livraisons de notebooks pourrait passer de -21,7% au cours du deuxième trimestre 2022 à -1% lors des trois mois suivants. Elle redeviendrait ensuite légèrement positive durant le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023. S'agissant des PC de bureaux, la décroissance de leurs ventes s'amplifierait de -5,6% à -6,9% entre les deuxième et troisième trimestres 2022.

Un scénario à 10,9% de croissance au T3

Le scénario optimiste déboucherait quant à lui sur une hausse de 10,9% du nombre de notebooks commercialisés par les grossistes au troisième trimestre 2022. Elle succéderait à une baisse de 7,1% des livraisons au deuxième trimestre. Les ventes se stabiliseraient au troisième trimestre de cette année, puis fléchiraient entre janvier et mars prochains. Context pense également que les ventes de desktops repartiront à la hausse au quatrième trimestre 2022 et au premier trimestre 2023, après avoir reculé de 2,3% au deuxième trimestre 2022 et de 2,7% lors des trois mois suivants. Pour que ce scénario optimiste devienne réalité, il faudrait que les disponibilités des produits et la demande en PC de bureau s'améliore.  Il est également nécessaire que les prix baissent, que les excès de stocks du deuxième trimestre 2022 soient, au moins en partie, liquidés, et que l'impact des facteurs macro-économiques soient moins fort.