« Nous voulons donner aux clients la possibilité de tester nos compétences sans s'engager », déclare Yohan Matti, gérant associé de Proserve. Dans cette optique, la filiale informatique de l'intégrateur DFM va lancer début octobre un nouveau type de contrat de maintenance informatique illimité et surtout sans engagement. « Les clients qui choisiront cette offre pourront la résilier à tout moment », précise Yohan Matti.

En pratique, le contrat sera, par exemple, établit en fonction des besoins du client (nombre de postes, de serveurs...) qui s'acquittera du règlement tous les mois par prélèvement, virement ou chèque. S'il décide d'arrêter de payer, aucun frais supplémentaire ne lui sera demandé. « Nos tarifs resteront identiques à ceux pratiqués sur les contrats de maintenance classiques qui sont proposés pour des durées de 12, 24 ou 36 mois », précise le gérant associé. Cette offre s'adressera pour l'instant aux TPE et PME de l'Île-de-France. Yohan Matti précise que pour l'instant, il ne souhaite pas travailler avec des entreprises de plus de 100 salariés. Avec un effectif de 8 personnes, Proserve réalise 2 M€ de chiffre d'affaires.

Multiplier le nombre de clients par deux

Pour Proserve et le groupe DFM cette offre permet d'acquérir une force supplémentaire auprès des clients. « Grâce à l'appuie financier de notre maison mère, nous pouvons même leur proposer d'essayer un mois gratuit », ajoute Yohan Matti. Selon lui, la signature des contrats en est grandement facilité. Il se montre de surcroit confiant quant à la pérennité des contrats. « De toute façon, que ce soit un contrat avec ou sans engagement, si le client est vraiment mécontent il le résiliera », argue le gérant associé. Ce système permet en outre d'alléger les démarche en interne.

Pour accompagner le lancement de ce nouveau contrat, Proserve est actuellement en train de recruter 3 commerciaux supplémentaires. « Nous espérons que chacun d'eux signera en moyenne 4 nouveaux contrats par mois ce qui nous permettrait de doubler notre base client en un an », explique Yohan Matti.