Selon une étude annuelle réalisée par Arbor Networks, spécialisée dans les solutions de sécurité, les attaques par dénis de service perpétrées par des hacktivistes sont très en vogue. Les motifs, en témoignent les récentes actions lancées par des groupes comme Anonymous, sont avant tout idéologiques, suivis par un désir de nuire, souligne le rapport. « En 2011, nous avons assisté à la démocratisation des attaques par dénis de service », relève Roland Dobbins, Solutions Architect chez Arbor Networks et auteur principal de l'étude.

« Toute entreprise ayant une présence sur le web, quelle que soit son domaine d'activité ou sa taille, peut devenir une cible en raison de ce qu'elle représente, ce qu'elle vend, avec qui elle collabore, etc. De plus, la prolifération d'outils d'attaques peu chers et faciles d'accès fait que n'importe qui peut désormais lancer une attaque par déni de service».

Les 1ères attaques sur IPv6 rapportées

« Les « appels aux armes » lancés par des groupes d'hacktivistes, qui ont été jusqu'à fournir les outils nécessaires pour participer aux attaques, représentent un changement de paradigme dans les modèles de gestion des risques à la fois pour les opérateurs et pour leurs clients », note encore Arbor Networks.

Arbor Networks relève par ailleurs que l'attaque la plus importante rapportée en 2011 a atteint 60 Gbt/s, comparé à 100 Gbt/s pour 2010. Toutefois, la sévérité moyenne des attaques, qui atteint environ 10 Gbt/s, est en constante augmentation. Enfin, les premières attaques par déni de service sur des protocoles IPv6 ont été rapportées.

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