Si la crise de la Covid-19 a contraint le grenoblois Hardis Group à publier un chiffre d'affaires en baisse, pour la première fois en plusieurs années, il est au moins parvenu à limiter la casse. L'an dernier, les facturations de la société, qui cumule les métiers de société de conseil, d'ESN et d'éditeur, ont reculé de 2% à 119,4 M€. Elle avait entamé l'exercice sur un bon premier trimestre mais a été impactée par le confinement du printemps. Son activité a ensuite connu un fort rebond au quatrième trimestre, sans que cela ne lui permette de combler totalement le retard accumulé. Le groupe indique par ailleurs que sa rentabilité est très proche de celle de l'année 2019 qui n'a pas été communiquée à l'époque.

Malgré la situation de l'économie l'an dernier, certaines des activités d'Hardis Group ont dépassé leurs objectifs. La vente de licences de son logiciels Reflex (solution d'exécution logistique) fait partie de la liste, tout comme les activités d'hébergement de cette solution (+20%) et celles liées au cloud. De son côté, la business unit dédiée aux secteurs banque et assurance a réalisé 4,6 M€ de chiffre d'affaires pour sa première années d'activité structurée. Enfin, la rentabilité des activités d'intégration Salesforce et Facebook Workplace Facebook a été multipliée par deux.

Formation amplifiée des équipes autour du cloud public

Hardis Group a mis à profit la baisse de charge de ses activités au printemps 2020 pour affiner sa stratégie en matière de cloud public. Le prestataire a également formé et certifié des collaborateurs, notamment autour de Microsoft Azure et Google Cloud Platform. En outre, la baisse de revenus enregistrée à cette période n'a pas empêché la société de poursuivre ses efforts en matière de R&D autour de sa suite Reflex avec une hausse de budget de 15%.