Derniers résultats avant rachat. Alors que la commission européenne doit se prononcer jeudi sur la validation de l'acquisition de Red Hat par IBM, le premier vient d'annoncer ce qui pourrait être ses derniers résultats en tant qu'entité indépendante. Clôturé au 31 mai dernier, le premier trimestre de l'exercice fiscal 2020 a permis à Red Hat de générer 934 M$ de revenus, en hausse de 18 % (à taux de change constant) par rapport à la même période un an plus tôt. L'éditeur enregistre un résultat net de 141 M$ (GAAP), soit une croissance de 25 % par rapport aux 113 M$ du T1 2019. Quant au résultat opérationnel, il grimpe de 18 %, atteignant 132 M$. De quoi justifier les 34 Md$ investis par IBM pour la plus importante transaction de son histoire. 

Du côté de la ventilation des activités, ce sont toujours les abonnements qui portent les facturations de Red Hat, avec 815 M$, en augmentation de 15 %. La formation et les services ont enregistré une croissance plus importante encore, à 17 %, pour atteindre 119 M$ de chiffre d'affaires. « Nous avons doublé le nombre d'opérations de plus de 5 M$ et celles à plus de 1 M$ ont augmenté de 15 % par rapport à T1 2019, ce qui nous a permis de maintenir une forte dynamique », note Eric Shander, vice-président chargé des finances chez Red Hat. « Bon nombre de ces transactions contenaient des technologies émergentes, notamment une opération OpenStack pour plus de 5 M$ et notre plus importante transaction de stockage et d'hyperconvergence jamais signée pour plus de 15 M$. L'ampleur de notre succès démontre que nos clients peuvent réaliser une valeur significative à travers notre portefeuille de produits. »