Si les SSD peuvent remplacer au pied levé les disques durs dans les ordinateurs, les systèmes d'exploitation et autres systèmes de gestion de fichiers ne savent pas forcément en tirer parti. Ces disques à mémoire électronique, flash le plus souvent, traitent les données en paquets plus gros que les disques durs classiques. Samsung travaille ainsi avec Microsoft pour optimiser l'utilisation des SSD sous Windows. Le fabricant n'a toutefois pas voulu livrer de détails. Selon Gregory Wong, analyste de Forward Insights, il est probable que Samsung et Microsoft « travaillent sur un OS capable de reconnaître des SSD avec des secteurs de 4 Ko, au lieu des disques durs avec des secteurs de 512 octets ». On sait que Samsung travaille déjà avec Sun sur l'optimisation de ZFS, le système de fichiers de Sun (pour Solaris et le prochain MacOS X), et sur l'augmentation du nombre possible de cycles lecture/écriture. De 100 000, il serait passé à 500 000. De quoi envisager plus sereinement d'inclure systématiquement des SSD dans les serveurs, comme le prévoit Sun. De quoi aussi rassurer sur la possibilité de défragmenter les SSD utilisés sous Windows.