Standard and Poors, qui effectue une tournée européenne, pour l'édition de son rapport sur les télécoms, prend position sur le serpent de mer du secteur : l'émergence d'opérateurs pan-européen à la taille du vieux continent. C'était le vœux de la précédente Commission, qui voulait un marché unique, quatre opérateurs par État et même un seul régulateur pour tout le continent. Standard and Poors nous fait retomber sur terre. D'abord, la nouvelle Commission avec sa nouvelle responsable de la concurrence, Margrethe Vestager semble beaucoup moins portée sur le sujet (*). Et, rappelle le cabinet de rating, plusieurs obstacles se présentent : les réseaux fixes et mobiles, les réseaux sociaux pratiqués par les consommateurs, les fréquences mobiles, sont trop différents pour être rapprochés. « Avoir un marché unique n'est pas illusoire, mais reste très théorique » notre Xavier Buffon directeur du corporate rating au sein de l'agence.

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