Le directoire de Sun a validé le plan de réorganisation initié par Jonathan Schwartz : prévu pour assurer un retour aux bénéfices, il se traduira par 4000 à 5000 suppressions de postes au cours des six prochains mois. Sun, qui ne s'est jamais bien rétabli depuis l'effondrement de la bulle, enchaîne depuis les pertes ou les résultats tout juste équilibrés. Au cours de son dernier trimestre fiscal, le groupe a ainsi publié une perte de 217 M$. Jonathan Schwartz a donc décidé de réagir de frapper un grand coup pour réduire les coûts. Une volonté qui se concrétisera par la suppression de 11 à 13 % des postes, soit 4000 à 5000 emplois, au cours des six prochains mois. Sun va également fermer les sites des campus de Newark et Sunnyvale aux Etats-Unis. Au final, le groupe prévoit d'économiser entre 480 et 590 M$ par an, pour une charge de restructuration comprise entre 340 et 500 M$. Par ailleurs, le directoire a validé les nouveaux objectifs : le résultat opérationnel du quatrième trimestre devra au moins atteindre 4 % des revenus, un taux qui devrait s'élever à 10 % à plus long terme. Cette réorganisation est le deuxième mouvement d'ampleur depuis l'arrivée de Jonathan Schwartz à la tête de Sun en avril. Au début du mois de mai le successeur de Scott McNeally a réuni les divisions serveurs - Sparc et x64 - au sein d'une même entité présidée par John Fowler.