Sun vient de licencier 1000 salariés aux Etats-Unis et au Canada. Ces licenciements avaient été annoncés lors de la présentation des résultats du troisième trimestre fiscal, début mai dernier, au cours duquel le groupe a perdu 34 M$. Au total, le groupe a prévu de se séparer de 1500 à 2500 personnes, soit, au pire, 7,5% de ses 34 400 salariés, d'ici à la fin de l'année civile. Le département marketing serait un des plus touchés. Ce plan de licenciements est loin d'être une nouveauté chez Sun : quand Jonathan Schwartz a succédé à Scott McNealy au poste de PDG en avril 2006, le groupe comptait 38 000 collaborateurs. Il reste aujourd'hui 500 à 1500 départs envisageables. Le groupe cherche désormais à supprimer des postes dans ses filiales à l'étranger. Autrement dit en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine. Au total, Sun compte économiser 150 M$ avec tous ces départs. Et redorer son image auprès des investisseurs : le cours de l'action a subi une sévère chute ces derniers mois. L'action cotait 8,78$ hier 14 juillet 2008 au Nasdaq, contre 24,92$ le 12 octobre 2007. Un porte-parole de Sun a précisé que, parmi les licenciements déjà effectués, figurent des cadres dirigeants. Mais les noms de ces vice-présidents et de ces directeurs ne sont pas connus. D'où des rumeurs sur le départ de Jonathan Schwartz, le PDG. D'autres commentateurs s'interrogent sur la pertinence d'un rapprochement capitalistique entre Sun et Fujitsu, son partenaire dans le domaine des serveurs d'entreprise.