- Forte amende en vue pour Marriott. Le régulateur britannique de la vie privée, l'ICO, a déclaré son intention d’infliger une amende de 99 millions de livres sterling (110 millions d’euros) à Marriott au titre du manquement au RGPD. La chaîne hôtelière avait eu un incident de sécurité en novembre 2018 compromettant les données de 339 millions de données clients. Cet incident a concerné 30 millions de clients en Europe dont 7 millions en Angleterre. La faille, présente depuis 2014, venait du système IT de Starwood racheté en 2016 par Marriott. La vulnérabilité a été découverte en 2018.

- Sinequa lève plus de 20 millions d'euros. Spécialisé dans les solutions de recherche, analytique et traitement des big data, l'éditeur français Sinequa est parvenu à lever près de 20,5 millions d'euros. Il s'agit de sa seconde levée de fonds après une première d'un peu moins de 5 millions il y a 13 ans. Parmi les investisseurs de ce tour (Series B) on trouve Jolt Capital et Troismer BVBA. Cet éditeur, créé en 2002 et qui compte parmi ses clients Airbus, Engie, Total et Volkswagen, prévoit de destiner cet apport pour financer son développement à l'international et la R&D autour de ses solutions.

- Arbitrage Tapie : Stéphane Richard relaxé. Dans le cadre de l'affaire Tapie dans laquelle le PDG d'Orange Stéphane Richard est impliqué, le procureur de la République réclamait à son encontre 3 ans de prison dont 18 mois ferme assorti d'une amende de 100 000 euros et d'une interdiction de toute fonction publique pendant 5 ans. Cette réquisition, particulièrement lourde, n'a pas été suivi par le juge qui relaxe donc le dirigeant pour son rôle dans l'arbitrage rendu par l'Etat entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais sur la vente d'Adidas. Pierre Estoup et Bernard Tapie sont également relaxés. « C’est un immense soulagement de voir mon innocence reconnue », a déclaré Stéphane Richard après le verdict, estimant que l’affaire Tapie a été « sa croix depuis de nombreuses années ».

- Jean-Louis Borloo décline la présidence du conseil d’administration de Huawei France. Dans un tweet, l’ancien responsable politique a refusé la proposition faite par la filiale française de l’équipementier chinois Huawei de devenir le président de son conseil d’administration. Pour expliquer ce retrait, l’ancien ministre explique qu’« en accord avec ses dirigeants j'ai décidé de ne pas donner suite car j'ai d'autres projets qui m'empêchent d'assurer pleinement cette responsabilité ».