- Autodesk renonce finalement à PTC. Autodesk a mis fin, mi-juillet, à ses discussions pour racheter son concurrent PTC. Cette opération, estimée à près de 30 Md$, aurait constitué l’une des plus grandes fusions du secteur technologique en 2025. Après la rumeur, confirmée durant la première quinzaine de juillet, l’action Autodesk avait chuté de plus de 10%, témoignant de la prudence des investisseurs face à un rapprochement risqué et à l’ampleur des défis réglementaires (concurrence), financiers et d’intégration que l’opération aurait soulevée. La décision d’abandonner toute acquisition majeure s’inscrit dans une stratégie renouvelée pour Autodesk, qui privilégie désormais l’innovation organique, le cloud et l’IA, tout en poursuivant un programme de rachats d’actions et des acquisitions ciblées.
- Plus de support Microsoft365 avec Windows 10. Microsoft durcit sa position face aux utilisateurs de Windows 10, notamment ceux qui utilisent la suite bureautique Microsoft365. À l’approche de la fin du support de Windows 10 en octobre 2025, la firme a intensifié les notifications et limitations pour encourager la migration vers Windows 11. Dès 2026, les applications Microsoft365 ne bénéficieront plus que de mises à jour de sécurité sur Windows 10, et cela seulement jusqu’en octobre 2028, sans évolution fonctionnelle ni support complet. Les utilisateurs verront également leurs requêtes d’assistance restreintes et seront systématiquement orientés vers la mise à niveau. Microsoft justifie cette politique par la nécessité de garantir la sécurité et la compatibilité, tout en mettant en avant les fonctions IA exclusives à Windows 11.
- Gemini battu aux échecs avant même le premier coup.Face à l’Atari 2600, la dernière intelligence artificielle de Google, Gemini, a surpris en refusant tout simplement d’affronter le mythique jeu Video Chess de la console, nous explique The Register. Après avoir appris que ChatGPT et Microsoft Copilot s’étaient déjà inclinés face à ce moteur d’échecs minimaliste (dans un émulateur en fait), Gemini a d’abord affiché une grande confiance, se présentant comme bien plus performant qu’un simple agent conversationnel. Mais confronté à la réalité et interrogé sur les précédentes défaites de ses concurrents, Gemini a admis avoir exagéré ses propres capacités et reconnu que le moteur d’échecs de l’Atari 2600 lui poserait « d’immenses difficultés ». L’IA de Google a finalement choisi d’esquiver la confrontation, saluant la prudence et la reconnaissance de ses limites comme gages de fiabilité pour les applications d’IA en contexte sensible.

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