- Back Market lève 276 millions d’euros pour étendre ses activités US. La start-up française proposant un site de produits électroniques de seconde main est désormais valorisée plus d’un milliard de dollars. Elle compte près de 500 salariés répartis entre Paris, Bordeaux New York et Berlin. Ce développement international se voit cependant quelque peu contrarié par l’annonce en février sur l’éventuelle taxation de produits reconditionnés. Le Ministère de la Culture souhaite en effet appliquer une redevance copie privée sur ces produits. Durant le confinement, Back Market avait vu son chiffre d’affaires augmenter considérablement grâce au télétravail et à la recrudescence de consommation de jeux-vidéo à la maison.

- La (ou le) Game Boy s'ouvre enfin au jeu en ligne. Oubliez les PC dopés à la testostérone et les consoles 4K dernière génération pour vous recentrer sur la petite mais non moins très amusante Game Boy. Lancée en 1989, la première véritable console portable de Nintendo, dotée de jeux interchangeables contrairement à la génération des game and watch, ne permettait pas grand chose en termes de multijoueurs. Tout au plus pouvait-on jouer à deux en local via un cable link, ce qui n'était pour l'époque déjà pas si mal. Mais les hackers de Stacksmashing sont passés par là et ont trouvé le moyen, via du reverse engineering du protocole utilisé par ce câble, de rendre possible la connexion Internet et le jeu en ligne multijoueurs. Attention toutefois, car pour croquer cette madeleine de Proust 2.0, il faudra relier sa console à un Raspberry Pi lui-même connecté à un PC. Un brin moins plug and play qu'auparavant mais tellement plus fun...

- IBM croque Waeg, spécialisé dans les services et le conseil Salesforce. Partenaire de Salesforce en Europe, le groupe Waeg entre dans l'escarcelle de big blue pour renforcer son activité lié à l'éditeur de CRM cloud qui vient par ailleurs tout juste de changer de tête en France. Créé en 2014 et présent dans sept pays européens, Waeg propose toute une gamme de services de consulting Salesforce, aussi bien de mise en œuvre, de gestion que dans les domaines du commerce BtoB, de l'automatisation marketing ou encore de l'expérience client. Ce rachat intervient après celui, en janvier dernier par IBM, d'un autre acteur du conseil également positionné sur Salesforce mais aux Etats-Unis cette fois, 7Summits.