Des matériaux prêts pour le Terahertz. Selon des chercheurs de l'université d'Osaka (Japon), de nouveaux types de matériaux étudiés depuis 2007, les isolants topologiques photoniques, permettraient le transfert de données sur des ondes terahertziennes à la vitesse d’un Tb/s (mille milliards de bits par seconde). L’exploitation des fréquences de 0,1 à 10 Terahertz se révélerait centrale pour la future 6G mobile. Mais elles doperaient aussi les communications inter processeurs et intra processeurs indispensables aux usages croissants de l’IA et du cloud combinés. Leur usage dans les véhicules autonomes, par exemple, requiert à la fois une grande puissance de traitement des données et des débits importants de transmission de l’information et une très faible latence. La topologie, qui étudie la façon dont les caractéristiques d’une forme encaissent les déformations, appliquée à ces nouveaux matériaux, réduit fortement la déformation habituellement constatée des signaux transmis dans ces conditions. 

Les futures puces à base de ces nouveaux matériaux traiteront aussi bien les vidéos haute définition en temps réel que les échanges avec les véhicules autonomes (photo : Nanyang Technological University/Osaka University/Nature Photonics) 

-La prochaine promo de 42 se féminise. La directrice de l’école 42, Sophie Viger a annoncé sur Twitter que la prochaine promotion de l’école de développement comprendra 30% de femmes sur les 97 étudiants sélectionnés. Le test, baptisé la piscine, a été réalisé en ligne en raison de la pandémie de Covid-19. Sophie Viger a été élue personnalité IT de l’année 2019 par les lecteurs du MondeInformatique.

- Fuite de données sur le site GDPR.eu. Des chercheurs ont découvert un dossier .git exposant les mots de passe et les paramètres d'une base de données MySQL de ce site de conseils aux organisations sur le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) je. Les données ayant fuité étaient accessibles à n'importe qui sur la page du site. Le problème a été réglé facilement, « cependant, l'ironie d'un site web financé par l'UE sur le fait que le GDPR ait des problèmes de sécurité ne nous échappe pas » ont indiqué les chercheurs. GDPR.eu n'est pas un site officiel de la Commission européenne, mais il est en partie cofinancé par le programme-cadre Horizon 2020 de l'Union européenne, un programme de recherche et d'innovation de l'UE.