- Boeing cyberattaqué. L’avionneur américain a finalement confirmé un incident de sécurité touchant ses activités de distribution de pièces détachées. Dans un communiqué, Boeing précise que l'incident n'a pas eu d'impact sur la sécurité des vols et confirme sa collaboration avec les autorités judiciaires. Le groupe Lockbit a revendiqué la semaine dernière cette intrusion et le vol de données. Sur le site du gang, il était écrit, « une énorme quantité de données sensibles a été exfiltrée et est prête à être publiée si Boeing ne prend pas contact dans les délais ». Les cybercriminels laissaient à Boeing cinq jours pour négocier. Aujourd’hui, Lockbit a mis à jour son site en publiant un échantillon de 4 Go de données et prévoit la diffusion d’un fichier de 500 Go de données dans les prochains jours.

- ARM investit dans Raspberry Pi. Le concepteur de puces a annoncé une prise de participation minoritaire (sans préciser le montant) dans Raspberry Pi, à l’origine des cartes-mères éponymes. Pour ARM, il s’agit du prolongement d’un partenariat noué depuis plusieurs années avec Raspberry Pi pour équiper les différents produits. « Cet investissement stratégique est une preuve supplémentaire de notre engagement continu envers la communauté des développeurs et de notre partenariat avec Raspberry Pi », a indiqué Paul Williamson, vice-président directeur et directeur général de la ligne d'activité Internet des objets chez ARM.

- La Commission européenne choisit le cloud Oracle. La firme américaine a le vent en poupe auprès de Bruxelles. Oracle a annoncé récemment que la Commission européenne a retenu Oracle Cloud Infrastructure (OCI) pour l'intégrer dans ses services cloud. D’une durée de six ans, l’accord apporte aux organisations de l’UE un accès à plus de 100 services OCI. Oracle, qui ne cache pas sa fierté, indique que les institutions, organes et agences de l'Union européenne vont rejoindre « plus de 1 000 organisations du secteur public, dont le gouvernement britannique, le gouvernement des Pays-Bas ou encore le gouvernement fédéral australien et le ministère américain de la Défense ». La firme rejoint ainsi AWS auprès de l'institution Bruxelloise qui voit sa stratégie multi-cloud profiter de l'absence d'accord autour du schéma de certification cloud au niveau européen (EUCS). Ce dernier fixe notamment des contraintes comme le fait pour les données sensibles qu'un fournisseur de services cloud soit « contrôlé » par une entreprise européenne.