- Bureau Veritas victime d’une cyberattaque. Le spécialiste de l’inspection, de la certification et des essais en laboratoire a annoncé la détection d’une cyberattaque le 20 novembre dernier. Le groupe indique que de manière préventive il a coupé temporairement les serveurs et les données, et a lancé les investigations. Aucune information n’a été donnée sur la nature de la cyberattaque (ransomware ?). Dans un communiqué, Bureau Veritas précise que « ces opérations génèrent une indisponibilité ou un ralentissement partiels de nos services et de nos interfaces clients ». L’annonce de cette cyberattaque n’a pas été appréciée par les analystes financiers, le cours de l’action Bureau Veritas a reculé de près de 5% ce matin.

- ServiceNow acquiert Dotwalk. Retour au bercail pour la start-up DotWalk fondée par des anciens de ServiceNow. Sa vocation est d’automatiser les tests et les mises à niveau des applications pour la plateforme Now. Pour cela, la jeune pousse utilise des tests de régression basés sur l’IA pour les processus métier et la création de tests automatisés. Grâce aux outils de DotWalk, les clients peuvent ainsi valider les changements dans les applications sans que les développeurs aient à écrire des tests. ServiceNow a indiqué que le rachat est finalisé sans en préciser le montant.

- Une fonderie Samsung au Texas. Selon le Wall Street Journal, le sud-coréen compte investir 17 milliards de dollars pour installer une usine de semi-conducteurs dans la ville de à Taylor. A la clef près de 1 800 emplois avec une production de puce démarrant en 2024 si les dirigeants de Samsung et le gouverneur du Texas Greg Abbott s'accordent sur les avantages dont pourra bénéficier le sud-coréen. Des réductions de taxes foncières notamment. « La décision finale n’a pas encore été prise concernant le site », assure toutefois un porte-parole de Samsung selon le WSJ.

- Pirater facilement les capteurs d'empreinte biométrique. Pratiques pour accéder rapidement à son ordinateur portable, les capteurs d'empreinte digitale peuvent aussi s'avérer bourrés de failles. Une dernière en date ne coûte pas cher et s'avère relativement simple pour être exploitée. Un rapport de sécurité de Kraken indique qu'un scanner d'empreintes digitales peut être piraté en utilisant une image de l'empreinte digitale simplement à l'aide d'un négatif et de colle à bois. Une façon de montrer aussi l'importance du MFA pour éviter de reposer sur ce seul, mais faillible, moyen d'authentification.